Conséquence de la guerre en Ukraine
L'euro n'en est pas encore à son plus bas historique, fixé à 0,8230 dollar en octobre 2020. Néanmoins, le passage sous le seuil des 1 dollar (0,99 dollar ce lundi) a de quoi inquiéter pour l'avenir immédiat de l'activité économique de la zone euro. La guerre en Ukraine et ses conséquences ont fait plonger la monnaie unique de 13% depuis le mois de janvier.
L'évolution de l'euro suit celle de l'invasion russe en Ukraine. La rechute de la devise suit l'arrêt total du gazoduc Nord Stream 1 : la Russie a annoncé qu'une turbine devait être réparée, provoquant la fin (provisoire ?) de l'approvisionnement. Pour beaucoup d'observateurs, il s'agit d'une mesure de rétorsion du Kremlin suite à la décision du G20 de plafonner le prix de l'énergie fournie par le pays.
L'évolution de l'euro suit celle de l'invasion russe en Ukraine. La rechute de la devise suit l'arrêt total du gazoduc Nord Stream 1 : la Russie a annoncé qu'une turbine devait être réparée, provoquant la fin (provisoire ?) de l'approvisionnement. Pour beaucoup d'observateurs, il s'agit d'une mesure de rétorsion du Kremlin suite à la décision du G20 de plafonner le prix de l'énergie fournie par le pays.
Escalade coûteuse
Chaque escalade du conflit entre la Russie et l'Ukraine a fait trébucher l'euro suite aux sanctions prises par les pays occidentaux et par la Russie. Après avoir atteint 345 euros le mégawattheure fin août, le prix du gaz avait reflué : il est reparti à la hausse suite à l'annonce de Moscou de l'arrêt du gazoduc. Il est vrai que le gaz russe est indispensable à de nombreux pays européens : l'hiver s'annonce rude non seulement pour les factures des particuliers, mais également pour les entreprises.
La Banque centrale européenne doit relever ses taux directeurs ce jeudi. Reste à savoir à quel niveau, mais les marchés financiers semblent penser que ce ne sera pas suffisant pour redresser la barre. L'euro pourrait donc continuer à glisser, à l'image d'ailleurs de la livre sterling à 1,1502 dollar. Du jamais vu depuis mars 2020 et le début de la crise sanitaire.
La Banque centrale européenne doit relever ses taux directeurs ce jeudi. Reste à savoir à quel niveau, mais les marchés financiers semblent penser que ce ne sera pas suffisant pour redresser la barre. L'euro pourrait donc continuer à glisser, à l'image d'ailleurs de la livre sterling à 1,1502 dollar. Du jamais vu depuis mars 2020 et le début de la crise sanitaire.